Les chambres d’agricultures sont des organisations départementales consulaires dirigées par des élus qui pilotent les politiques agricoles, de développement rural, et d’environnement. Pour concrétiser ces décisions sur le terrain, des agents, entre 70 et 75 en moyenne par chambre, travaillent au quotidien auprès des acteurs du monde agricole, forestier et rural. Ces agents, comme tous les salariés, bénéficient d’une représentation du personnel, soit au travers de CSE et/ou de commissions paritaires. Là où des CSE ont été mis en place, les élus du personnel ont besoin de formation pour s’adapter à ce nouvel environnement juridique et mener à bien leur mission. L’Inacs, sollicitée par les chambres d’agriculture de Corrèze et de Nouvelle Aquitaine, a organisé une formation CSE de 3 jours. Denis Arrestier, élu au CSE et conseiller prudhommal de Corrèze, témoigne de cette session à laquelle il a participé.
Pour quelles raisons as-tu choisi de participer à cette formation ?
Je suis élu délégué du personnel depuis 2009 et syndiqué depuis 15 ans. Même s’il n’y a pas eu d’accord au niveau national pour passer toutes les commissions paritaires au format CSE, ma chambre est concernée par cette transformation.
Je me devais donc de découvrir son fonctionnement.
Qu’est-ce que la formation Inacs sur le Comité Social et Économique t’a apporté ?
Beaucoup ! Que ce soit sur le plan juridique, sur les fondements du CSE, ses modalités de fonctionnement, la mise en œuvre ou les infos pratiques, j’ai beaucoup appris.
J’ai aussi pu faire de nouvelles rencontres. Les échanges ont été constructifs humainement et professionnellement.
J’ai apprécié que nous soyons dans un lieu neutre, sortis de notre contexte habituel. Les stagiaires sont plus disponibles et concentrés sur la formation dans cet environnement.
Vous évoluez dans un milieu particulier. Le formateur s’est-t-il adapté à vos besoins spécifiques ?
Oui parfaitement. Il y a eu des échanges et des apports dans les deux sens. Je tiens à souligner l’excellente prestation du formateur qui a su nous transmettre ses connaissances, animer avec brio la formation et maintenir l’attention de tous pendant trois jours.
Recommanderais-tu cette formation à d’autres salariés des chambres ?
Oui bien sûr. Ce type de formation devrait être généralisé à l’ensemble des chambres d’agriculture. C’est une réelle force pour notre organisation syndicale que d’avoir la capacité de proposer cette montée en compétences avec un partenaire tel que l’Inacs.