Élue au siège de Carrefour lors du dernier cycle électoral, Hafssa Rizki a participé à une des sessions de formation « Préparation aux élections CSE » délivrée par l’Inacs. Elle revient pour cette newsletter sur cette expérience, tant d’un point de vue personnel que collectif.
Quels étaient les enjeux de cette formation compte tenu de ton mandat et des échéances à venir pour ton syndicat ?
Il s’agissait de connaître réellement toutes les étapes d’une élection au CSE. Dans mon cas, ce seront les premières. Je voulais pouvoir me sentir en confiance, que l’on me donne les clefs pour m’y préparer. L’objectif pour l’équipe et pour moi, en tant que déléguée syndicale, était de repérer les temps forts et les enjeux des élections pour savoir comment m’y prendre, anticiper les moments clefs, démarcher et intégrer dès à présent des salariés pour constituer nos listes et être déjà dans l’action afin d’être prêts avant le début de la campagne électorale.
Il y a un élément dans cette formation sur lequel tu as le plus appris ?
Le point essentiel qui m’a été révélé, c’est le protocole d’accord pré-électoral (PAP). C’est en quelque sorte la Bible de l’élection, le document de référence qui fixe notre calendrier d’action. Je vais m’imprégner de tout ce que j’ai appris pour être vigilante et préparer avec l’équipe la négociation et la signature de l’élection.
Qu’as-tu pensé de la qualité des échanges entre les participants et avec la formatrice ?
C’est toujours intéressant d’échanger avec des élus des différents formats et business units de notre groupe. Nous n’avons pas forcément les mêmes problématiques mais ces échanges permettent d’avoir une vision à 360 degrés.
J’ai aimé la façon qu’a eu la formatrice de transmettre son savoir. C’était fluide, interactif et participatif. Elle était vraiment dans la démarche de nous laisser nous exprimer librement.
L’ambiance de la formation a contribué à « dédramatiser » les enjeux importants d’une élection et je me suis sentie à ma place, en capacité d’assumer mon mandat. La formatrice est pour beaucoup dans cette tranquillisation.
Est-ce que la formatrice de l’Inacs s’est adaptée à votre contexte d’entreprise ?
Totalement. C’était une formation sur-mesure où la formatrice a partagé son vécu personnel en tant qu’ancienne élue. Elle a bien mis en évidence ce qui était attendu de nous dans le cadre des élections. Nous avons échangé sur des cas concrets propres à notre CSE. Elle a toujours eu la bonne façon de nous éclairer sur notre propre fonctionnement.
Recommanderais-tu cette formation aux autres élus syndicaux qui nous lisent ?
Complétement. Pour celles et ceux qui n’ont jamais connu de cycle électoral, c’est une évidence. Pour les élus avec davantage d’expérience, cette formation est aussi intéressante dans la mesure où elle permet de se rafraîchir la mémoire, de faire le point sur les évolutions légales et les bonnes pratiques afin d’adopter les bons réflexes et se replonger dans le bain d’une campagne qui va durer presque deux ans.